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A Nambikwara woman toasting locusts

The locust Rhammatocerus schistocercoides Rehn, 1906 is a serious pest locust in Brazil (Mato Grosso, Rondonia) and Colombia. In Brazil, as early as the 1930s, Claude Levi-Strauss (1948) reported that locusts were eaten by the Nambikwaras. Eléonore Setz, in a study carried out in the 1970s, also noted that locusts are an essential part of the daily diet of these Indians.


Le criquet Rhammatocerus schistocercoides Rehn, 1906 est un sérieux ravageur des cultures au Brésil, dans les zones du Mato Grosso et du Rondonia, ainsi qu’en Colombie. Au Brésil, dès les années 1930, Claude Levi-Strauss (1948) signalait que ce criquet était consommé par les indiens Nambikwaras. Eléonore Setz, de l’université de Campinas, dans une étude conduite dans les années 1970, a également noté que ce criquet entre pour une grande part dans l’alimentation quotidienne de ces indiens.

Bands of R. schistocercoides hoppers (in the rainy season) and adults (in the dry season) are hunted by the Indians. They use branches and flaming torches to surround the hopper bands and channel them towards trenches. The hoppers are then caught and put into large baskets that are quickly filled. Adults are captured by hand in the morning when they are inactive, because of the cool temperatures, and thus easier to catch. The locusts are then toasted over charcoal and eaten as such, mixed with fruit juices, or added to cassava flour to make a type of bread. They are consumed daily by the Indians in some form (Setz, 1991).


Les bandes larvaires de R. schistocercoides (durant la saison des pluies) et les adultes (durant la saison sèche) sont régulièrement chassés par les indiens. Ils utilisent des branches et des torches enflammées pour encercler les larves de criquets et les canaliser vers des tranchées. Ces larves sont ensuite capturées et stockées dans des paniers qui sont rapidement remplis. Les adultes sont collectés à la main le matin, lorsqu’ils sont peu actifs à cause des basses températures, et qu’ils sont ainsi plus faciles à capturer. Les criquets sont ensuite grillés sur des braises et consommés tel quel, ou réduit en poudre et mélangés avec du jus de fruit, ou bien encore additionnés à de la farine de manioc pour fabriquer une sorte de pain. Ces criquets sont consommés chaque jour par les indiens d’une manière ou d’une autre (Setz, 1991).


Levi-Strauss C. (1948). La vie familiale et sociale des Indiens Nambikwara. Joumal de la Société des Américanistes (NS) 37, 1-131.

Setz E. Z. F. (1991). Animals in the Nambiquara diet: methods of collection and processing. Joumal of Ethnobiology 11,1-22

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