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The famous Desert locust

One of my first shots of the Desert Locust Schistocerca gregaria (Forskål, 1775), in the sand dunes of erg Iguidi, in the Tamesna, Northern saharian part of Niger. This adult - which displays a solitary pattern - is in a Schouwia purpurea habitat, one of his favorite dishes (Brassicaceae family).

It was in 1989. I was collecting field data on the Desert Locust in one of its outbreak areas at the border between Niger and Algeria. At that time I was partially involved in a project funded by France and UE, whose aim was to modelise the population dynamics of the Desert locust over its whole distribution area from Mauritania to India... and to forecast outbreaks and risks of an invasion. A huge task ! It was the famous project called « Biomodel SGR » (SGR for Schistocerca gregaria). An enthusiastic start, with the collaboration of the late Georges Popov, the best expert for the ecology of this locust species. However, after nearly eight years, no real scientific approach, no scientific publication, a lot of money spent and, most of all, no credible result, the project ended miserably. The atmosphere within the unit had become deleterious and paranoid. After an evaluation, the unit leader was changed. I became in charge of a more restricted scientific unit entitled "Locust ecology and control». It was in 1997. An exciting new start in my career! And the continuity of a French expertise in the field of pest locusts and grasshoppers, expertise who started as early as the end of the 19th century with Jules Künckel d'Herculais.



Un de mes premiers clichés du Criquet pèlerin Schistocerca gregaria (Forskål, 1775), dans les dunes de l'erg Iguidi, dans le Tamesna, dans la zone saharienne du Nord du Niger. Cet individu adulte – de la phase dite solitaire – se trouve un habitat à Schouwia purpurea, l'une de ses plantes préférées (de la famille des Brassicacées).


C’était en 1989. Je collectais des données de terrain sur le criquet pèlerin dans l'une de ses aires grégarigènes à la frontière entre le Niger et l'Algérie. A cette époque, j’étais partiellement impliqué dans un projet de recherche financé par la France et l'Union européenne, dont l'objectif était de modéliser la dynamique des populations du Criquet pèlerin sur l’ensemble de son aire de distribution, de la Mauritanie à l'Inde ... et de tenter de prévoir les pullulations et les risques d'invasion. Vaste programme ! C’était le fameux projet intitulé «Biomodèle SGR» (SGR pour Schistocerca gregaria). Le début fut enthousiaste, avec la collaboration de feu Georges Popov, le meilleur expert sur l'écologie de cette espèce de criquet. Cependant, après huit années, une absence de réelle approche scientifique, beaucoup d'argent dépensé et, surtout, aucun résultat crédible, le projet s’est lamentablement terminé*. L’atmosphère au sein de l’unité était devenue délétère et paranoïaque. Après une évaluation, le directeur d'unité a été changé. Je suis devenu responsable d'une unité scientifique plus restreinte intitulée «Ecologie et maîtrise du risque acridien». C’était en 1997. Un nouveau et excitant départ dans ma carrière! Et la continuité d'un savoir-faire français dans le domaine des criquets ravageurs, expertise ayant commencé dès la fin du 19ème siècle avec Jules Kunckel d'Herculais.


* avec des soupçons de fraude et de manipulation de données… mais, chut!

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