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Far in the deep south

It was in 1970, after nearly one year in Madagascar studying Migratory locusts for my thesis, I’m in a remote place called Bepeha, with my field staff and my old Hotchkiss jeep. I'm waiting for my supervisor – Prof. Jean René Le Berre, from Paris-Orsay University. My field basis, far from any village, is on the background within the few trees. I called this remote spot an « Annex from Paris-Orsay University", and the few hundred meters from the main track to « my little house on the prairie » was baptized « Avenue J.R. Le Berre ».

Madagascar was my first experience with locusts in the field. I spent nearly one year - from the fall 1969 to summer 1970 – in this place on the Horombe plateau (50km from Betroka), trying to study very low density populations of the Migratory locust. I arrived in the dry season. I just had the time to create a barrier around my camp, just before a bush fire reduced in ashes all the vegetation around. The camp was saved... and my thesis also. After this bush fire, I left my camping tent for a small house that had just been built specialy for me with local earth and cow dung. Comfort! I guess the purpose of such a location was also to test the resistance to field work in difficult conditions, of a young student fresh out of the University of Paris. I passed the test successfully. My tropical career was launched !

Visite à Bepeha de Jean-René Le Berre, mon directeur de thèse, ici avec les autorités du village voisin de Besakoa.


Dans le sud profond avec mon équipe - La scène se situe en 1970, dans l'extrême-sud de Madagascar, dans un endroit « assez isolé » appelé Bepeha, sur le plateau de l'Horombe, à environ 50 km de Betroka. Je suis avec mon personnel et ma vieille jeep Hotchkiss. J’attends mon directeur de thèse, le professeur Jean-René Le Berre, de l'Université de Paris-Orsay. Ma base de terrain, loin de tout village, est située en arrière plan, au milieu des arbres, à une centaine de mètres de là. J’ai qualifié cet endroit « d’annexe de l’université de Paris-Orsay» ; et les quelques centaines de mètres séparant la piste principale de «ma petite maison dans la prairie» ont été baptisés «Avenue Jean-René Le Berre».


Madagascar a été ma première expérience de terrain avec les criquets. Je suis resté là de l'automne 1969 à l'été 1970 à essayer d'étudier des populations du criquet migrateur en très basse densité. Arrivé en fin de saison sèche, j’ai juste eu le temps temps de créer un pare-feu autour de mon campement, avant qu’un feu de brousse ne réduise en cendres toute la végétation alentours. J’ai réussi à sauver le camp... et ma thèse de 3ème cycle également. Quelque temps après ce feu de brousse, j’ai pu délaisser ma tente de camping pour une petite maison spécialement construite pour moi avec de la terre locale et de la bouse de vache. Le confort! Je suppose que le but d'un tel emplacement était aussi de tester la résistance au travail de terrain, dans des conditions difficiles, d'un jeune étudiant fraîchement sorti de l'université de Paris. J’ai dû passer le test avec succès. Ma carrière tropicale était lancée!

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