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Catching grasshoppers at night

In 1975, I’m building my first light trap to collect grasshoppers at night in an Andropogon gayanus savannah of West Africa. Not necessarily the best design… but this light trap has done a wonderfull job. Each night, during more than two years, I collected kilos of insects, among them hundreds of grasshoppers. Such a light trap allowed me to better understand migrations at night of many grasshopper species, such as the Senegalese grasshoppper, Oedaleus senegalensis Krauss, a main pest of the sahelian crops.

At that time, I was working in Burkina Faso, in Saria, 80 km West from Ouagadougou, in a project on sahelian grasshoppers. It was a « PRIFAS project ». PRIFAS needs a special mention. I was part of the initial team of 4 scientists who created this research program in early 1975. The team first worked on sahelian grasshoppers, in Niger and Burkina Faso, where I spent 3 years, from 1975 to 1978, to study ecology and population dynamics of Acridids. With the years, PRIFAS diversified his activities on locusts and grasshoppers and evolved into the most important center of acridological research in the Old World (Waloff and Popov 1990). It was part of the International Cooperation Center for Agricultural Research and Development (ClRAD) at Montpellier, France. PRIFAS pursued all the more topical lines of locust research, but its speciality was modelling.

Lecoq M., 1978. Biologie et dynamique d'un peuplement acridien de zone soudanienne en Afrique de l'Ouest (Orthoptera, Acrididae). Annls Soc. ent. Fr. (N.S.), 14(4) : 603-681.

Waloff N., Popov G.B., 1990. Sir Boris Uvarov (1889-1970) : the father of acridology. Annu. Rev. Entomol. 35:1-24.



Capture de criquets de nuit - L’action se situe en 1975, dans une savane d’Afrique de l’Ouest à Andropogon gayanus, une herbe haute qui peut dépasser les 3 mètres. Je viens de construire mon premier piège lumineux destiné à collecter des criquets de nuit. Ce n’est pas nécessairement le modèle idéal… mais ce piège a fait un magnifique travail. Grâce à lui, chaque nuit, durant plus de deux années, j’ai collecté des kilos d’insectes parmi lesquels des centaines de criquets. Un tel piège m’a permis de mieux comprendre les migrations nocturnes de nombreuses espèces, comme par exemple le criquet sénégalais, Oedaleus senegalensis Krauss, un ravageur majeur des cultures sahéliennes.


A cette époque, je travaillais au Burkina Faso, à Saria, à 80 km à l’ouest de Ouagadougou, dans un projet de recherche sur les criquets du Sahel. C’était un projet du « PRIFAS » qui mérite ici une mention spéciale. Je faisais partie de l’équipe initiale de 4 chercheurs qui avaient créé ce programme de recherche au début de l’année 1975, juste après avoir passé leur thèse de doctorat. Cette équipe a d’abord travaillé sur les criquets sahéliens, au Niger mais aussi au Burkina Faso où je suis resté 3 années, de 1975 à 1978, à étudier l’écologie et la dynamique des populations de ces insectes. Avec le temps, le PRIFAS a diversifié ses activités et est devenu l’une des principales équipes de recherche sur les criquets dans le monde (Waloff and Popov 1990). Nous faisions alors parti du GERDAT, le Groupement d’étude et de recherche pour le développement de l’agronomie tropicale, devenu par la suite le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (le CIRAD), basé à Montpellier. Le PRIFAS a développé des travaux dans tous les domaines de la recherche sur les criquets ravageurs mais sa spécialité était la modélisation.



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