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Une lessive à la rivière

1970, sud de Madagascar, au lieu dit Bepeha dans la région de Betroka, sur le plateau de l'Horombe. Non loin de ma case, perdue au milieu de la brousse, la piste traverse une rivière au niveau d'un petit barrage. Je profite de la chaussée cimentée à ce niveau pour faire ma lessive. Je n'ai aucun souvenir de cet instant ni de l'auteur de la photo. Ce dont je suis certain, c'est que cette lessive fut exceptionnelle. D'ordinaire, je portais mon linge à laver à Betroka à l'occasion de mon ravitaillement hebdomadaire "à la ville". Les quelques photos suivantes donnent une idée de mon quotidien à cette époque.

Je fais ma lessive sur le radier (passage bétonné permettant de passer à gué la rivière).

A gauche, une famille traverse le radier par temps de pluie, le père portant un de ses enfants dans ses bras. Après un gros orage la piste pouvait être coupée pendant plusieurs heures. A droite, mon insectarium, construction dont l'initiative revenait à mon directeur local, J.P. Têtefort, et qui était destinée à élever des criquets. Cette installation me fut complètement inutile car j'effectuais la totalité de mes travaux sur le terrain, soit sous la forme d'observations, soit d'expérimentations. Au premier plan, mes deux oies fétiches, Gudule et Agathe, qui me servaient d'animal de compagnie.

Kafoumba, mon jeune gardien. A gauche, manipulant un boa devant mon équipe de prospecteurs et à droite préparant la toiture de sa case.

Jour de marché à Besakoa, le petit village qui se trouvait à environ 1 km de mon habitation.

Lors du marché, deux équipes de lutteurs dansent au son d'une flute avant de s'affronter. A droite, une charrette en bois tirée par deux zébus arrive au marché local.

Une femme prépare le repas de midi au voisinage d'une rizière où les hommes sont en train d'effectuer la récolte et de battre le riz.

Sur le plateau de l'Horombe, un dispositif expérimental qui m'a permis d'étudier les déplacements locaux des criquets. Les insectes étaient marqués avec un peu de peinture déposée sur le thorax de l'animal selon un code qui permettait d'identifier la date de capture. Les drapeaux, disposés selon les diagonales d'un carré, permettaient de localiser l'insecte par triangulation: pas de GPS à l'époque !

Paysage non loin de ma case à Bepeha.

Rizières dans les bas-fonds et savanes à graminées (Heteropogon contortus) sur les plateaux.

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